Faut-il s’intéresser à ce qu’il y a devant ou derrière l’œuvre. Qu’est ce qui est le plus important ou intéressant? Devant on y retrouve l’oeuvre terminée, mais quels sont les couches successives qui ont permis d’atteindre ce résultat? De quel souffle s’est rempli l’artiste afin d’en expirer ce que l’on voit? Pourquoi sa vision du monde me rend joyeux alors que pour d’autres il n’en reste qu’un sentiment d’inconfort?

L’art n’a peut-être pas l’obligation d’être beau à mes yeux au final. Cela ne lui enlève rien. Indifférent est l’art. Ce qui compte c’est l’expérience. Le chemin biscornue que parcours l’art jusqu’à l’artiste et celui qui va jusqu’à l’observateur. C’est l’attention soutenue qu’on lui donne qui permet à la toile de s’ouvrir et de recouvrir ma vie.

Voyager à travers l’art implique un contexte qui réunit toutes ses composantes. L’artiste est lui-même art, tout autant que le spectateur par sa capacité à y trouver un sens qui lui est propre.

Finalement les deux côtés sont aussi important pour pouvoir se créer une image plus juste de la réalité.


Marc-André au Parc Maisonneuve accueillant les nouvelles idées qui peupleront son carnet de croquis.