La demeure du vivant
Le temps, laissant poussière derrière lui tout ce qu’il frôle, jette son regard droit devant. Un jour je le vis […]
Le temps, laissant poussière derrière lui tout ce qu’il frôle, jette son regard droit devant. Un jour je le vis […]
L’arbre n’avait pas de valeur en lui-même. Seul l’attention qu’il pouvait lui offrir le rendait riche d’être à ses côtés.
À la limite de tout résonne l’entièreté de la création. Un endroit où la chose, le lieux, l’état cesse d’être
Le temps traverse l’homme ; l’arbre traverse le temps. ⁂ © Texte et dessin par Marc-André Huot. Graphite 7″ x
Si seulement j’avais su comment elle s’appelait, j’aurais peut-être fait plus ample connaissance avec elle. Son unicité m’aurait été dévoilé
Une à une, retenant en lui les années qui passent, l’arbre dévore le cycle des saisons, qui tour à tour
Puisque mes dessins sont prisonniers de lignes, de formes et de contours, voilà pourquoi j’aime les jumeler à des textes
Le vieil arbre était si creux qu’il contenait tout l’univers en lui. Il était sénescent et commençait à dépérir lentement
Cet étonnant ligneux était si vertigineux que ses branches en fissuraient les nuages pour permettre à ses feuilles d’en lécher la
Aurore, ma grand-mère, me faisait penser à un arbre. Elle communiquait par le silence. Elle se mouvait doucement comme éclot